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Случайный отрывок из текста: Фарид ад-дин Аттар. Рассказы о святых. Хазрат Фузайл бен Айад
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Фузайл сказал:
Бог посылает страдания тому, кого Он любит и наделяет земными благами того, кого Он не любит
Как невозможны слезы в раю, так удивителен смех в этом мире. Ибо рай — не место для слез, этот мир — не место для смеха.
Бог говорит: «Когда Мой слуга помнит обо Мне Я помню о нем, и когда он забывает обо Мне, Я забываю о нем». ... Полный текст
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Иллюстрации к сказкам:
В. Педерсен
Л, Фрюлих
Э. Дюлак
современные художники
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La princesse au petit pois
Il était une fois un prince qui voulait épouser une
princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais
il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas,
mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier,
toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste,
il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.
Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascade
de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et
le vieux roi lui-même alla ouvrir.
C'était une princesse qui était là dehors.
Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait
de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et
ressortait par le talon ... et elle prétendait être une véritable
princesse !
- Nous allons bien voir ça, pensait la vieille reine,
mais elle ne dit rien. elle alla dans la chambre à coucher, retira la literie
et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila
sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider.
C'est là-dessus que la princesse devrait coucher cette nuit-là.
Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
- Affreusement mal, répondit-elle, je 'n'ai presque pas fermé l'oeil
de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couchée sur
quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est
terrible !
Alors, ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers
les vingt matelas et les vingt édredons en plume d'eider, elle avait senti le
petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique
princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir
une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors
d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté.
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