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О царь, ты подобен мертвому, который мертв; ты живешь, ты жив - вместе с нетленными звездами. Тексты египетских пирамид
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Текущая фаза Луны

Текущая фаза Луны

18 апреля 2024

 

Главная  →  Х.К. Андерсен  →  Сказки  →  Переводы сказок  →  Все сказки на французском языке  →  L’Aiguille à repriser

Случайный отрывок из текста: Фарид ад-дин Аттар. Рассказы о святых. Шейх Абул Аббас Нихаванди
... Как-то раз к Аббасу Нихаванди пришел человек и спросил у него, кому ему следует подарить деньги. Нихаванди не ответил ему. Тогда богач подарил деньги дервишу и увидел, что на следующий день он их пропил. Богач пожаловался Нихаванди, и тот дал ему из своего кармана один дирхам и попросил отдать первому встречному. Встретив какого-то человека, богач отдал ему деньги и пошел за ним, чтобы посмотреть, как он распорядится ими. Он увидел, что получивший подарок пошел в лес, вытащил из-за пазухи мертвую птицу и выбросил ее. Потом он пошел на рынок, купил немного хлеба на свой дирхам и отправился домой. Богач спросил его, для чего он выбросил в лесу мертвую птицу. Он ответил: «Несколько дней я и моя семья голодали. Сегодня я нашел в зарослях мертвую птицу, когда бродил в поисках съестного. Я нес ее домой, чтобы приготовить на ужин, когда повстречал тебя. Поэтому я выбросил птицу там, где нашел, а на твои деньги купил хлеба. Теперь мы утолим голод и благословим Господа». Когда богач рассказал Нихаванди о том, что случилось, он произнес в ответ: «Твои деньги были заработаны нечестно, и их потратили впустую, а мой дирхам был добыт честным путем, и его с пользой потратил тот, кому он был подарен». ...  Полный текст


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Иллюстрации к сказкам:
В. Педерсен
Л, Фрюлих
Э. Дюлак
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L’Aiguille à repriser

 

Il y avait un jour une aiguille а repriser : elle se trouvait elle-mкme si fine qu’elle s’imaginait кtre une aiguille а coudre. " Maintenant, faites bien attention, et tenez-moi bien, dit la grosse aiguille aux doigts qui allaient la prendre. Ne me laissez pas tomber ; car, si je tombe par terre, je suis sыre qu’on ne me retrouvera jamais. Je suis si fine !

- Laisse faire, dirent les doigts, et ils la saisirent par le corps.

- Regardez un peu ; j’arrive avec ma suite ", dit la grosse aiguille en tirant aprиs elle un long fil ; mais le fil n’avait point de noeud. Les doigts dirigиrent l’aiguille vers la pantoufle de la cuisiniиre : le cuir en йtait dйchirй dans la partie supйrieure, et il fallait le raccommoder.

" Quel travail grossier ! dit l’aiguille ; jamais je ne pourrai traverser : je me brise , je me brise". Et en effet elle se brisa. "Ne l’ai-je pas dit ? s’йcria-t-elle ; je suis trop fine.

- Elle ne vaut plus rien maintenant ", dirent les doigts. Pourtant ils la tenaient toujours. La cuisiniиre lui fit une tкte de cire, et s’en servit pour attacher son fichu. "

Me voilа devenue broche ! dit l’aiguille. Je savais bien que j’arriverais а de grands honneurs. Lorsqu’on est quelque chose, on ne peut manquer de devenir quelque chose. " Et elle se donnait un air aussi fier que le cocher d’un carrosse d’apparat, et elle regardait de tous cфtйs.

" Oserai-je vous demander si vous кtes d’or ? dit l’йpingle sa voisine. Vous avez un bel extйrieur et une tкte extraordinaire ! Seulement, elle est un peu trop petite ; faites des efforts pour qu’elle devienne plus grosse, afin de n’avoir pas plus besoin de cire que les autres. " Et lа-dessus notre orgueilleuse se roidit et redressa si fort la tкte, qu’elle tomba du fichu dans l’йvier que la cuisiniиre йtait en train de laver.

" Je vais donc voyager, dit l’aiguille ; pourvu que je ne me perde pas ! " Elle se perdit en effet. " Je suis trop fine pour ce monde-lа ! dit-elle pendant qu’elle gisait sur l’йvier. Mais je sais ce que je suis, et c’est toujours une petite satisfaction. "

Et elle conservait son maintien fier et toute sa bonne humeur. Et une foule de choses passиrent au-dessus d’elle en nageant, des brins de bois, des pailles et des morceaux de vieilles gazettes.

" Regardez un peu comme tout зa nage ! dit-elle. Ils ne savent pas seulement ce qui se trouve par hasard au-dessous d’eux : c’est moi pourtant ! Voilа un brin de bois qui passe ; il ne pense а rien au monde qu’а lui-mкme, а un brin de bois !... Tiens, voilа une paille qui voyage ! Comme elle tourne, comme elle s’agite ! Ne va donc pas ainsi sans faire attention ; tu pourrais te cogner contre une pierre. Et ce morceau de journal ! Comme il se pavane ! Cependant il y a longtemps qu’on a oubliй ce qu’il disait. Moi seule je reste patiente et tranquille ; je sais ma valeur et je la garderai toujours.

" Un jour, elle sentit quelque chose а cфtй d’elle, quelque chose qui avait un йclat magnifique, et que l’aiguille prit pour un diamant. C’йtait un tesson de bouteille. L’aiguille lui adressa la parole, parce qu’il luisait et se prйsentait comme une broche. "Vous кtes sans doute un diamant ?

- Quelque chose d’approchant. " Et alors chacun d’eux fut persuadй que l’autre йtait d’un grand prix. Et leur conversation roula principalement sur l’orgueil qui rиgne dans le monde.

" J’ai habitй une boоte qui appartenait а une demoiselle, dit l’aiguille. Cette demoiselle йtait cuisiniиre. A chaque main elle avait cinq doigts. Je n’ai jamais rien connu d’aussi prйtentieux et d’aussi fier que ces doigts ; et cependant ils n’йtaient faits que pour me sortir de la boоte et pour m’y remettre.

- Ces doigts-lа йtaient-ils nobles de naissance ? demanda le tesson.

- Nobles ! reprit l’aiguille, non, mais vaniteux. Ils йtaient cinq frиres... et tous йtaient nйs... doigts ! Ils se tenaient orgueilleusement l’un а cфtй de l’autre, quoique de diffйrente longueur.

Le plus en dehors, le pouce, court et йpais, restait а l’йcart ; comme il n’avait qu’une articulation, il ne pouvait s’incliner qu’en un seul endroit ; mais il disait toujours que, si un homme l’avait une fois perdu, il ne serait plus bon pour le service militaire. Le second doigt goыtait des confitures et aussi de la moutarde ; il montrait le soleil et la lune, et c’йtait lui qui appuyait sur la plume lorsqu’on voulait йcrire. Le troisiиme regardait par-dessus les йpaules de tous les autres. Le quatriиme portait une ceinture d’or, et le petit dernier ne faisait rien du tout : aussi en йtait-il extraordinairement fier.

On ne trouvait rien chez eux que de la forfanterie, et encore de la forfanterie : aussi je les ai quittйs. A ce moment, on versa de l’eau dans l’йvier. L’eau coula par-dessus les bords et les entraоna. "Voilа que nous avanзons enfin ! " dit l’aiguille. Le tesson continua sa route, mais l’aiguille s’arrкta dans le ruisseau. "Lа ! je ne bouge plus ; je suis trop fine ; mais j’ai bien droit d’en кtre fiиre ! " Effectivement, elle resta lа tout entiиre а ses grandes pensйes

" Je finirai par croire que je suis nйe d’un rayon de soleil, tant je suis fine !Il me semble que les rayons de soleil viennent me chercher jusque dans l’eau. Mais je suis si fine que ma mиre ne peut pas me trouver. Si encore j’avais l’oeil qu’on m’a enlevй, je pourrais pleurer du moins ! Non, je ne voudrais pas pleurer : ce n’est pas digne de moi ! " Un jour, des gamins vinrent fouiller dans le ruisseau. Ils cherchaient de vieux clous, des liards et autres richesses semblables. Le travail n’йtait pas ragoыtant ; mais que voulez-vous ?

Ils y trouvaient leur plaisir, et chacun prend le sien oщ il le trouve. " Oh ! la, la ! s’йcria l’un d’eux en se piquant а l’aiguille. En voilа une gueuse ! - Je ne suis pas une gueuse ; je suis une demoiselle distinguйe ", dit l’aiguille. Mais personne ne l’entendait. En attendant, la cire s’йtait dйtachйe, et l’aiguille йtait redevenue noire des pieds а la tкte ; mais le noir fait paraоtre la taille plus svelte, elle se croyait donc plus fine que jamais.

"Voilа une coque d’њuf qui arrive ", dirent les gamins ; et ils attachиrent l’aiguille а la coque. " А la bonne heure ! dit-elle ; maintenant je dois faire de l’effet, puisque je suis noire et que les murailles qui m’entourent sont toutes blanches. On m’aperзoit, au moins ! Pourvu que je n'attrape pas le mal de mer ; cela me briserait. " Elle n’eut pas le mal de mer et ne fut point brisйe. " Quelle chance d’avoir un ventre d’acier quand on voyage sur mer ! C’est par lа que je vaux mieux qu’un homme.

Qui peut se flatter d’avoir un ventre pareil ? Plus on est fin, moins on est exposй. " Crac ! fit la coque. C’est une voiture de roulier qui passait sur elle. " Ciel ! Que je me sens oppressйe ! dit l’aiguille ; je crois que j’ai le mal de mer : je suis toute brisйe. " Elle ne l’йtait pas, quoique la voiture eыt passй sur elle. Elle gisait comme auparavant, йtendue de tout son long dans le ruisseau. Qu’elle y reste !

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